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21 mai 2006

Le concert de Julien Clerc Samedi 20 mai 2006 :

Le concert de Julien Clerc

Samedi 20 mai 2006 : la date que j’attends depuis le jour de mon anniversaire, le 12 janvier. En effet, mes parents m’ont offert un magnifique puzzle… et des places pour le concert de Julien Clerc, dernière date parisienne, au Zénith. C’est mon premier concert !

13h07 : le déjeuner est fini et je commence à poser l’inévitable question « C’est quand qu’on y va ? ». Réponse agacée : « Pas avant 17h30 ». Bon, il va falloir patienter toute l’après-midi. Autant s’occuper. Je repasse toutes les chansons de Julien Clerc, j’apprends les textes… Mes après-midi n’ont jamais été si longues.

17h28 : ça y est, c’est l’heure ! Je prends ma pochette de poèmes dont je ne me sépare jamais. Nous [ma mère et moi] prenons le métro à Pont de Sèvre, changement à Oberkampf, puis direct jusqu’à

la Porte

de Pantin. 1h15 de voyage à se tortiller sur son siège en regardant les gens monter et descendre. Je parle, je parle, je parle… De toute façon, je ne sais pas me taire.

18h56 : Nous y sommes ! Porte de Pantin, plein de gens descendent, beaucoup pour le concert. On reperd le Zénith sur le plan, et c’est parti. Nous remontons une longue allée pleine de gens qui viennent aussi pour Julien Clerc. Heureusement pour nous, ils marchent lentement et nous, nous sommes les pros de la marche rapide. Nous remontons la file ininterrompue d’un pas vif ; les places ne sont pas numérotées, alors pas question de trainer, c’est une question de vie ou de mort (presque…).

    On vérifie nos billets, puis nos sacs (on avait juste notre pique-nique, mais s’ils avaient vu nos délicieuses petites tomates siciliennes…).

19h01 : la lumière est toute bleue. Il y a déjà du monde mais nous avons de bonnes places sur le parterre, pas trop loin de la scène et pas trop près des sonos. Une fois installées, nous déballons nos sandwiches et nous mangeons nos tomates, trop bonnes pour être jetées sur le chanteur. Je parle, je parle, je parle… Comme d’habitude !

20h00 : le public commence à s’agiter, on tape dans les mains, on frappe du pied… Des filles à la voix stridente appellent « Julien !!! ». Enfin, sa jolie voix nous présente la chanteuse qui va faire la première partie, une Canadienne francophone de pas loin du Québec. Elle nous chante quatre chansons, dont la dernière raconte une légende de chez elle : « Évangeline et Gabriel ». C’est beau… Elle chante bien… Mais on attend Julien Clerc !

20h48 : « Hiiiiiiiiiiiiiiii ! ». Le voilà, tout sourire, comme moi d’ailleurs ! Pantalon noir, veste noir et chemise rose. Il commence à chanter une chanson plutôt douce puis nous dit que ce concert est dédié à Etienne Roda-Gille, son parolier et ami, décédé il y a peu. Encore quelques chansons douces, puis il commence à mettre de l’ambiance. Je ne sais pas si c’est comme ça à chaque concert, mais deux ou trois personnes se lèvent pour jeter des fleurs sur la scène et soudain, plein de personnes courent s’y installer, debout en-dessous de lui. Ils y sont restés jusqu’à la fin du concert.

    Il a transformé le Zénith en chorale pour « Quel jeu elle joue ». Il a chanté ma chanson préférée de lui : « Femmes, je vous aime », ce qui m’a permis de remarquer qu’aucune femme n’a encore écrit « Hommes, je vous aime ». Attendez ! Je vais m’y mettre. Comme tout le monde connaît « Melissa » par cœur, ça a donné quelque chose quand il l’a chanté ! Puis Murielle Robin a fait une mini-interview : elle lui à demandé entre autres si ses dents étaient des vraies (oui) et si on pouvait espérer le revoir chanter habillé comme dans la comédie musicale « Hair », c'est-à-dire pas habillé (il a répondu : « Pas sur scène en tout cas »).

    A suivi un medley (pot-pourry en Américain) avec entre autres «

La Californie

», « Elle voulait qu’on l’appelle Venise », « Laissons entrer le soleil »… Ca a fait exploser la salle. Tout le monde était debout, on applaudissait, on chantait fort  et bien. Je me demande comment je ne me suis cassé la voix !

    Il a chanté d’autres classiques comme « Ma préférence », reprise par la foule.

    Mais hélas, toutes les bonnes choses ont une fin et il partit. Il y eut un premier rappel, puis un second, où il a chanté « Jaloux de tout ».

22h52 : Voilà, c’est fini ! Nous sortons, les yeux brillants, la tête pleine de souvenirs et les oreilles bourdonnantes. Nous attrapons un métro bondé et rentrons à la maison.

Pour une première fois, c’était merveilleux ! Le prochain sera pour octobre, places numérotées (cette fois, on a les gradins), avec cette fois-ci Patrick Bruel sur scène ! J’ai hâte...

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