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J'voulais quand même vous dire...

17 septembre 2007

Lettre...

J’aurais voulu te dire que je t’ai pardonné,

Que c’étai du passé, mais tout ça n’est pas vrai.

J’aurais voulu savoir ce qui poussait ton geste,

Mais je ne le puis pas tant que je te déteste.

Si tu pouvais cesser d’hanter tant de mes rêves,

Que j’arrêtais un peu d’espérer que tu crèves,

Je pourrais simplement t’écrire une courte lettre,

Te dire qu’avec le temps j’arrive à me remettre.

 Cela fait bien des mois que l’on ne se voit plus,

Car j’ai brisé ta vie en contant ta bévue,

Comme tu brisa la mienne en ce soir de Novembre,

Par cet acte maudit au fond de cette chambre.

 Depuis nos souvenirs m’ont sans cesse assaillie,

Images insupportables et douleurs en fouillis.

Parfois j’ai cru tout perdre, j’ai même voulu partir ;

J’ai vécu un calvaire pour éviter le pire.

Prisonnière dans le noir, j’étouffais, enchainée,

Comme tu m’avais laissée, avec mon cœur blessé.

L’enfance et l’innocence, deux de mes grandes amies,

Sont mortes sur le coup, leur empire s’est détruit.

 Des mains se sont tendues pour que je me relève,

J’ai cherché dans leurs yeux des débris de mes rêves.

Tout s’était envolé mais grâce à leur amour,

J’ai reconstruit mon âme, retrouvé ma bravoure.

 Pourtant au fond de moi il manquait l’essentiel :

Dans mes transports de haine, j’en ai voulu au Ciel.

C’est seulement il y a peu que j’ai eu Son pardon ;

Pour toi j’ai demandé aussi l’absolution :

Là où manque mon amour, prend celui de mon Dieu ;

Attendant mon pardon, je te fais mes adieux.

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3 juin 2007

La complainte de l'amoureux malheureux...

La complainte de l’amoureux malheureux…

Je loue du bout du cœur une reine si belle,

Et sa beauté si noble me fait tant souffrir

Que je ne saurais vivre longtemps au loin d’elle

Mais ne peux que mourir en la voyant sourire.

Ses lèvres sont des fleurs épanouies, éclatantes

Dont la courbe me semble un pétale audacieux,

Rouge comme la rose à l’odeur envoûtante,

Dont le frémissement me parait délicieux.

Sa peau est une étoffe plus chère que la soie,

Et s’il m’était donné de pouvoir l’effleurer,

Je la sentirais douce et fraîche sous mes doigts,

De sa clarté nacrée je serais éclairé.

Sa blonde chevelure illumine mes yeux,

Je suis, hypnotisé, ses mouvements célestes

Lorsqu’une brise vient caresser ses cheveux

Qui volent en oiseaux majestueux et lestes.

Son corps plein de maintient à des formes si pures

Fin et insaisissable ainsi qu’une libellule,

Qu’on ne saurait en faire d’aussi beaux en peinture,

Lorsque l’on le devine sous sa robe de tulle.

Ses yeux enfin sont des joyaux inestimables

Qui brillent des milles feux d’un ciel étoilé ;

Bleus comme ceux d’un ange, et vifs, et adorables,

Et remplis d’un mystère qu’on ne peut dévoiler.

Mais autant que je loue je me vois méprisé

Car un poète n’est pas un amant pour une reine,

Et ne pouvant rêver un seul de ses baisers,

En amoureux déçu, je ravale ma peine.

8 mai 2007

Quand tu as connu la souffrance, tu sais que rien

Quand tu as connu la souffrance,

tu sais que rien ne peut arrêter le bonheur.

L'espoir ne quitte que ceux qui n'y croient pas.

Tout n'est jamais qu'une question de point de vue.

Et le plus dur, c'est de s'en rappeler dans les mauvais moments...

9 avril 2007

Chambre rangée, Mémoire effacée

Chambre rangée, Mémoire effacée

J’aurais donné plus qu’une vie pour vous garder

Et c’est bien malgré moi qu’on vous a enlevés

Un par un feuille par feuille tous mes doux souvenirs

Que je gardais dans un espoir de les finir

Une poupée de chiffon bleu aux yeux brillants

Qui s’est faite gardienne de mes nuits en me veillant

Finira désarticulée, abandonnée

Dans ses vieux habits passés, délavés, fanés.

Un vieux caramel desséché mais conservé

Que mon premier amour d’été m’avait donné

Dernier vestige du temps des hirondelles

Se voit cruellement jeté dans la poubelle.

Un fidèle stylo vide d’encre qui connaissait

Tous les secrets, tous les chagrins que j’écrivais

Gît, brisé en deux sur le sol, arme inutile

Qui laisse s’envoler l’âme de mes idylles.

Un mot griffonné en cachette lors de l’étude

Par une douce amie perdue, si jeune, si prude

Est déchiré, souillé par des mains indiscrètes ;

Nos innocents pêchés ne sont plus que défaites.

Un dernier brouillon de poème, jamais copié,

Aux mots naïfs et maladroits s’est envolé :

Ce qui me reste de mon enfance est perdu,

Il ne reste plus trace de mes rêves éperdus.

9 avril 2007

Commentaires

Aujourd'hui, j'ai relu vos commentaires. Je voulais vous remercier, tous autant que vous êtes, de mes meilleurs amis aux plus illlustres inconnus, des minutes que vous avez perdues à laisser quelques mots, parfois constructifs, souvents encourageants, toujours touchants. Je voulais vous remercier d'avoir lu, je voulais vous remercier d'avoir été là quelques instants d'une vie où régulièrement.

Alors venez toujours aussi nombreux -car vous l'êtes, nombreux ! - et de mon côté, j'espère pouvoir vous contenter encore bien longtemps.

Zalp

PS: j'ai un autre blog, avec mes poèmes aussi, moins grand pour l'instant: http://zalpceline.skyblog.com/

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27 mars 2007

Guerre d'enfants

Avec l'honneur que me fait mon frangin de mettre dans son anthologie sur l'enfance à rendre à la prof de français, de prendre un de mes poèmes, je me permet de vous rééditer le-dit poème:

Guerre d’enfants

Le long des coteaux enneigés

Je me trouve soudain engagé

Dans une sauvage guerre civile

Entre les mains blanches de la ville

Et les sabots des villageois.

Le sang sur la neige rougeoie

Comme un couchant sous les tropiques

Soudain pourfendu par un pic

Qui se dressait là par hasard.

Mais dans les troupes point de hussard,

Point de tambour, point de cheval,

Seulement quelques gosses en cavale.

Mais que fusent les projectiles

Lancés par des mains malhabiles.

Sur chaque fronts plusieurs blessés

Jettent la neige par brassées,

Couchés sur le tapis mouillé

Dont leurs faces sont barbouillées.

Les chefs crient pour mener leurs troupes ;

Vivement l’heure de la soupe :

Les vêtements alourdis par l’eau

Pourront se reposer au chaud.

La rage de vaincre les fait marcher

Car leur honneur est en danger.

Ils crient pour reprendre courage ;

Ils n’ont encore que dix ans d’âge.

Ils ont la force de leurs pères

Qui eux souffrent à la vraie guerre.

Ils voudraient tant les y rejoindre ;

Je sens en eux la haine poindre.

Ils ne savent pas ce que c’est,

Ces innocents petits Poucets…

10 mars 2007

Quand on y croit plus...

Quand on n’y croit plus…

J’attends quelqu’un je ne sais qui

Je peux rester longtemps ici

Pour voir qui viendra là, vers moi

Pour écouter le son des pas

De toi, que je ne connais pas.

Au fond, tu sais je n’y crois pas

Si on a tous quelqu’un pour soi

Je dois faire exception aux lois.

Ne dis rien pour me détromper,

Tu ne connais pas mon passé,

Tous ces garçons que j’ai aimés

Et pour qui j’aurais tout donné

Mais qui ne m’ont pas écoutée

Sont preuve de la véracité

De ces propos que je tenais.

De toutes façon si un beau jour

Un homme me donnait son amour,

Tu sais c’est idiot je crois que

Il me quittera parce que

Je le ferai vraiment souffrir,

Tu es septique dans tes sourires.

Allons prenons donc rendez-vous

Et je te laisse choisir où,

Dans trente ans nous verrons comment

La vie m’aura rendu dément…

Tu verras c’est fou comme changement

Quand une femme a tué ses amants

Pour n’avoir pas été aimée avant

Tu comprends ?

PS : Même si l’espoir est parfois maigre, j’y crois encore…

21 janvier 2007

Tam-tam du coeur

Tam-tam du cœur.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime,

C’n’est pas vraiment ma faute,

Je n’ai rien fait pour, même

Si je te suis dévote.

Je sais que c’est idiot

Tout c’que je peux faire

Pour te souffler un mot,

Ou respirer ton air.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime

Et ça m’est difficile

D’être toujours la même

Pour toutes mes copines.

Je vais là où tu vas,

Prétextant un hasard,

Je vais jusque chez toi,

Juste pour te revoir.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime,

Si tu m’aimais aussi,

Ça n’serait plus carême,

Je t’offrirais ma vie.

Pourtant je reste là

Sans oser te donner

Les mots que tu vois là,

Vais-je m’en pardonner ?

Tu fais tous mes espoirs,

Et je meurs par la peur

D’un jour te décevoir,

Toi mon unique âme sœur.

16 janvier 2007

Maladie

Maladie

C’est une maladie bien curieuse,

Un mal de tête, un mal de cœur,

Une façon d’être malheureuse,

Mais de nager dans le bonheur.

C’est une peur de dire « je t’aime »

Quand on lui parle, lorsqu’on le voit,

Et cette manière d’y croire quand même,

Quoi qu’il arrive quand il déçoit.

C’est ces regards qui vont, furtifs,

D’un air de rien qui veut tout dire,

Ce sourire triste, ces yeux pensifs,

Et ces courts instants de délire.

C’est quand je ne vais pas chez moi,

Que j’ai été plus loin qu’avant,

Et que mon cœur explose de joie

Avant de s’effrayer, doucement.

C’est quand le soir fut merveilleux,

Que la matinée commence mal,

Lorsqu’on fait ces efforts furieux

Pour ne pas se rependre en râles.

C’est ces bêtises qui nous mènent loin,

Et dont on ne sait plus quoi faire,

De la dernière quelle est la fin ?

Je ne sais pas ce qu’il va faire.

C’est toutes ces questions qui ce posent,

Viendra-t-il, m’a-t-il regardé ?

Que se passera-t-il si j’ose ?

Et si c’était elle qu’il aimait ?

Ce mal j’en souffre plus que jamais,

Sans en connaître le remède,

Il me fait plaisir, mais m’effraie ;

Malgré moi lentement j’y cède.

9 janvier 2007

Un sourire

Un sourire…

Un sourire

Et s’avive ma flamme

Un sourire

Mon pauvre cœur se damne

Que n’ai-je pas détourné

Ma tête trop envoûtée

De ces deux yeux charmants

Grands comme deux océans

Dis-moi ô beau voleur

Me rendras-tu mon cœur ?

Me donneras-tu le tien ?

Me laisseras-tu sans rien ?

Un sourire

Et s’avive ma flamme

Un sourire

Mon pauvre cœur se damne

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