28 juillet 2006
A la guerre comme à la tombe
A la guerre comme à la tombe
Il s’est levé, l’a embrassée
Puis sans bagages il est parti ;
Elle qui n’avait rien vu passer
Est restée sans avoir compris.
Les années ont passé sans doute,
Dans la vaine attente d’un espoir,
Piétinées d’armées en déroute
Et vêtues de rêves illusoires.
Durant ce temps toutes les femmes
Se sont habillées comme la nuit,
Mais elle a conservé dans l’âme
Une lumière folle qui luit.
Elle se dit qu’il lui reviendra,
Qu’il la reprendra dans ses bras,
Et l’aimera comme autrefois ;
Et malgré la mort elle y croit.
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